Détail du contenu de l’étude de marché
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Sommaire et extraits
1 Synthèse du marché
1.1. Définition et présentation
Le marché des boissons rafraîchissantes sans alcool (BRSA) regroupe l’ensemble des boissons non alcoolisées à base d’eau (plus de 90 % de leur composition), enrichies d’arômes, de sucre ou d’édulcorants, à l’exception des eaux minérales embouteillées. Ces boissons, également appelées soft drinks, se déclinent sous des formes variées (canettes, bouteilles, capsules...) et s’inscrivent dans des usages multiples : apéritifs, repas, activités sportives ou consommation nomade.
En France, les BRSA se répartissent en deux grandes catégories :
-
Les boissons gazeuses (colas, sodas, eaux pétillantes aromatisées...)
-
Les boissons non gazeuses (thés glacés, nectars, boissons aux fruits, infusions froides…)
Le secteur repose historiquement sur un duopole mondial dominé par Coca-Cola et PepsiCo, complété par quelques acteurs majeurs comme Orangina Suntory. En 2023, Coca-Cola représente à lui seul 49,6 % du marché français en valeur, illustrant une structure de marché fortement concentrée. La grande distribution reste le principal canal de commercialisation, les hypermarchés (36,2 %) et supermarchés (29,7 %) captant la majorité des ventes, même si des circuits alternatifs (e-commerce, pharmacies, EDMP) se développent progressivement.
Sur le plan économique, le segment des soft-drinks est le moteur de la croissance. Il représentait 47,9 % des parts de marché en 2023, contre 29,8 % pour les eaux et 22,6 % pour les jus de fruits. Le chiffre d’affaires des soft-drinks a progressé de +9,7 % entre 2022 et 2023, grâce notamment au dynamisme des boissons énergisantes (+20,7 % en volume). À l’échelle mondiale, la croissance du marché reste soutenue, avec un taux annuel composé de +6,5 % attendu entre 2022 et 2027, tiré notamment par l’Asie-Pacifique [Industry Reports].
Le secteur fait cependant face à des enjeux réglementaires croissants, à l’image du doublement de la taxe soda en France début 2025, qui pourrait affecter la compétitivité des producteurs locaux, alors même que plus de 90 % des BRSA consommées en France sont produites sur le territoire.
Dans ce contexte en mutation, l’offre évolue rapidement pour répondre à une demande plus exigeante, tournée vers la santé, la durabilité et l’innovation. De nouveaux formats émergent, comme les aromatisations solides (pastilles ou microdrinks à diluer), incarnées par des marques comme Waterdrop ou Hydratis, qui allient réduction du sucre, portabilité, et engagement écologique. Ces solutions, enrichies en électrolytes ou en vitamines, traduisent une volonté de renouveler les codes traditionnels du secteur et d’adresser des usages plus personnalisés, à la croisée du bien-être, du sport et du quotidien.
1.2. Un marché mondial en pleine croissance
En Europe, la consommation de soft drinks révèle de fortes disparités entre les pays :
En ****, la moyenne de consommation s’élève à ** litres par habitant dans l’Union européenne. L’Allemagne domine avec ***,* L, devant la Belgique (***). La France affiche un niveau modeste avec seulement **,* L, se plaçant derrière des pays comme l’Espagne (***). L’Italie ferme la marche avec **,* L par habitant.
Consommation annuelle de soft-drinks par habitant Europe, ****, en litres Source: ****
Le marché mondial des boissons rafraîchissantes sans alcool connaît une dynamique de croissance soutenue, alimentée par l’évolution des préférences des consommateurs, l’essor du bien-être et l’innovation produit.
En ****, le marché mondial est estimé à *** milliards de dollars, avec une projection à *** milliards de dollars en ****, soit une croissance de +** % en neuf ans. Cette progression est tirée par : la demande croissante de boissons fonctionnelles (***) ; l’urbanisation rapide dans les pays émergents ; l’essor des circuits de distribution modernes et du e-commerce. Les régions d’Asie-Pacifique et d’Amérique latine contribuent fortement à cette dynamique grâce à la montée du pouvoir d’achat.
Taille du marché mondial des boissons rafraîchissantes sans alcool Monde, ...
1.3. Deux chemins se dessinent pour le marché français
Entre **** et ****, le marché des BRSA en France a connu une croissance régulière, portée notamment par le dynamisme des segments non gazeux. Le chiffre d’affaires total est passé de *,** milliards d’euros en **** à *,** milliards d’euros en ****, soit une progression de +*,** milliard d’euros en sept ans.
Cette croissance est plus marquée du côté des BRSA non gazeuses, qui représentent la majorité du marché : elles sont passées de *,** milliards d’euros en **** à *,** milliards en ****. Cette progression, bien qu’irrégulière, a été particulièrement soutenue en **** (***).
Chiffre d'affaires du marché des boissons rafraîchissantes France, ****-****, en milliards d'€ Source: ****
Les BRSA gazeuses, quant à elles, ont connu une reprise plus tardive : leur chiffre d’affaires stagne entre **** et **** autour de *,* à *,** milliards d’euros, puis bondit à *,** milliards en **** (***). Cela témoigne d’un regain d’intérêt récent pour les boissons pétillantes, dans un contexte de montée des alternatives comme les eaux gazeuses aromatisées ou les sodas à faible teneur en sucre.
En somme, le marché national des BRSA se caractérise par une croissance portée par les produits non gazeux, tout en montrant une relance du segment ...
2 Analyse de la demande
2.1 Une consommation de plus en plus régulière
La consommation de boissons sans alcool s’ancre progressivement dans les habitudes des Français, avec une régularité qui témoigne d’une intégration croissante de ces produits dans leur quotidien.
** % des Français déclarent consommer des BRSA au moins une fois par an, ce qui reste la fréquence la plus courante. Ils sont ** % à en consommer au moins une fois par mois, et ** % au moins une fois par semaine.
Etude Source: ****
Cette régularité de consommation s’inscrit cependant dans une légère tendance à la baisse, comme en témoigne l’évolution entre **** et **** : toutes les fréquences de consommation ont reculé de -* point de pourcentage. Ce recul relatif pourrait traduire une stabilisation du marché, après plusieurs années de progression, ou un effet conjoncturel lié à des arbitrages budgétaires dans un contexte d’inflation.
Consommation hebdomadaire : ** % (***) Consommation mensuelle : ** % (***) Consommation annuelle : ** % (***)
Ainsi, bien que la dynamique globale reste favorable, avec une part importante de la population ayant recours régulièrement aux BRSA, la fréquence d’achat semble marquer un léger ralentissement, nécessitant une attention particulière sur la fidélisation et la diversification de l’offre.
Évolution de ...
2.2 Profils des consommateurs de BRSA
L’étude IFOP pour Freixenet-Gratien, réalisée en ligne du * au * novembre **** auprès d’un échantillon de * *** personnes âgées de ** ans et plus, met en lumière les différences de consommation selon les profils sociodémographiques.
Les hommes consomment davantage de BRSA que les femmes, avec ** % des hommes qui en consomment au moins une fois par mois contre ** % des femmes. Cette différence se retrouve également à une fréquence hebdomadaire (***). Les jeunes adultes sont les plus grands consommateurs : ** % des **–** ans consomment des boissons non alcoolisées au moins une fois par mois, juste devant les **–** ans (***). La consommation diminue significativement avec l’âge : ** % chez les **–** ans, ** % chez les **–** ans, et seulement ** % chez les ** ans et plus.
Fréquence de consommation selon le genre France, ****, en % Source: ****
Ces chiffres traduisent une appétence plus forte pour les BRSA chez les jeunes générations et les hommes, en lien possible avec une recherche de boissons alternatives festives et moins sucrées, ou perçues comme plus saines.
Consommation mensuelle de boissons non alcoolisées selon l’âge France, ****, en % (***) Source: ****
2.3 Contextes et préférences de consommation
L’analyse des pratiques de consommation de BRSA en France montre que leur intégration dans les routines sociales et festives est aujourd’hui bien ancrée, avec des moments de consommation privilégiés et des catégories de boissons favorites qui traduisent une véritable structuration des usages.
** % des Français déclarent consommer des BRSA à l’apéritif, ce qui constitue le moment le plus fréquent de consommation. Cette donnée suggère que ces boissons sont perçues comme une alternative crédible aux boissons alcoolisées dans les temps de convivialité, et qu’elles bénéficient d’un positionnement valorisant, associé au plaisir et à la détente. ** % des répondants les consomment en soirée, un chiffre proche de celui des repas de célébration (***), ce qui confirme leur rôle central dans les contextes festifs ou marqués par une certaine mise en scène sociale. En parallèle, ** % les consomment lors de dîners et ** % au déjeuner, ce qui indique une progression de leur consommation dans des cadres plus quotidiens. Les BRSA ne se limitent donc plus aux seuls moments exceptionnels mais s’insèrent aussi progressivement dans les ...
2.4 Saisonnalité de la demande
L’analyse de la saisonnalité via les données Google Trends (***) sur les recherches liées aux cocktails sans alcool met en évidence une structure cyclique marquée, qui souligne l’ancrage de ces boissons dans des temporalités précises du calendrier social et festif.
Des pics systématiques de demande apparaissent chaque année en décembre, avec des indices atteignant ** (***). À l’inverse, les mois d’été connaissent une demande relativement stable mais nettement plus basse, avec des indices généralement compris entre ** et **. Cela s’explique par la concurrence d’autres boissons fraîches (***) et l’absence d’événements collectifs spécifiques à la sobriété. On observe également des reprises modérées de l’intérêt en avril et mai, possiblement liées aux premières soirées en extérieur et à des événements comme les brunchs ou les garden parties, mais sans jamais atteindre les sommets hivernaux.
Saisonnalité de la demande France, ****-****, en indice Source: ****
2.5 Les marques préférées des Français
En ****, certaines marques se distinguent nettement dans le cœur des Français. D’après une enquête Opinionway, Orangina arrive en tête avec **,* % de répondants déclarant l’apprécier, suivie de près par Schweppes (***). Coca-Cola se positionne juste derrière à **,* %, tandis que * Up recueille **,* % d’adhésion. La marque Monster, quant à elle, affiche un taux plus faible, à **,* %, ce qui peut s’expliquer par son positionnement plus clivant et son orientation marquée vers le segment des boissons énergisantes.
Les marques de BRSA préférées des Français France, février ****, en % Source: ****
Les préférences varient toutefois sensiblement selon le genre. Chez les hommes, Orangina (***), ce qui reflète une différenciation marketing et sensorielle forte, orientée vers un public masculin jeune. À l’inverse, Lipton Ice Tea connaît une légère surreprésentation dans les préférences féminines, avec une différence de près de * points par rapport aux hommes.
Les marques de BRSA préférées des Français, selon le genre France, février ****, en % Source: ****
L’analyse par tranche d’âge fait apparaître une nette préférence des jeunes pour ...
3 Structure du marché
3.1. Organisation de la production
La production de boissons rafraîchissantes sans alcool (***) relève de la sous-classe NAF **.**B, qui regroupe :
La fabrication de boissons non alcoolisées, édulcorées et/ou aromatisées (***) La production de sirops de fruits et d’"apéritifs" sans alcool La production de laits aromatisés
Cette sous-classe exclut toutefois la production de jus de fruits (***). Elle permet donc de cibler précisément les acteurs industriels du marché BRSA, à l’exclusion des autres boissons non alcoolisées ou des prestataires logistiques.
D’après les données URSSAF ****, *** entreprises relevant du code NAF **.**B ont été identifiées en France, employant au total * *** salariés. La répartition régionale montre une forte concentration géographique :
L’Île-de-France concentre ** % des entreprises et près de ** % des effectifs, traduisant un poids industriel majeur. Suivent l’Auvergne-Rhône-Alpes (***), regroupe **,* % des effectifs, soulignant la présence d’unités de production de grande taille. À l’inverse, certaines régions comme la Nouvelle-Aquitaine, la Bretagne ou la Corse restent très marginales dans la production de BRSA.
Répartition des entreprises du secteur BRSA par région France, ****, en % Source: ****
Les graphiques en parts de marché confirment cette structuration inégalement répartie ...
3.2. La distribution se fait avant tout en GMS
Le réseau de distribution est représenté ci-dessous, jusqu’au consommateur final :
GMS : Grandes et Moyennes Surfaces
La grande distribution (***) constitue le canal de vente prépondérant pour les boissons rafraîchissantes sans alcool. En ****, les hypermarchés représentent **,* % des ventes de BRSA et d’eaux, suivis de près par les supermarchésavec **,* %, selon LSA Conso. À eux seuls, ces deux circuits captent près des deux tiers du marché.
Les autres canaux restent secondaires :
Le e-commerce GSA (***), Les enseignes à dominante marques propres (***) pèsent **,* %, Les réseaux de proximité (***) représentent **,* %, confirmant leur rôle croissant dans les achats d’appoint ou de dernière minute.
Part des différents canaux de distribution des BRSA France, ****, % Source: ****
Cette domination de la GMS est également visible à travers les indicateurs promotionnels : en ****, **,* % des volumes vendus ont bénéficié de promotions, tandis que *,* % du chiffre d'affaires a été réalisé via les prospectus. Ces chiffres traduisent une stratégie commerciale encore très axée sur la visibilité en magasin et les leviers de réduction immédiate.
Indicateurs clés du marché des BRSA en grande distribution (***) France, ****, en % Source: ****
SDMP: Supermarchés à Dominante Marque Propre
Proxi : commerces ...
3.4 Une vue d'ensemble des acteurs du marché des boissons rafraîchissantes
Le marché des boissons rafraîchissantes sans alcool (***) en France est fortement concentré autour d’un petit nombre d’acteurs, avec une domination nette des multinationales historiques du secteur. Les données **** montrent une configuration oligopolistique, tant en volume qu’en valeur, avec des positions bien différenciées selon le type d’acteurs, le positionnement prix et le type de marque.
En volume, Coca-Cola s’impose largement avec **,* % de part de marché, suivi par Orangina Suntory (***), alors que les MDD tombent à *,* %, signe d’un positionnement prix plus bas.
Ces écarts illustrent une logique bien connue : les marques nationales captent une part plus importante de la valeur grâce à leur capacité à pratiquer des prix plus élevés, soutenus par leur image de marque, leurs investissements publicitaires massifs et leur ancrage historique dans les habitudes de consommation. En revanche, les MDD compensent ce désavantage prix par un positionnement volume sur les segments d’entrée de gamme, notamment via les références de premier prix ou les formats familiaux.
Part de marché des acteurs de boissons rafraîchissantes en volume France, ****, en % Source: ****
Les autres acteurs du marché cumulent ensemble moins de ** % des parts, en volume comme en valeur. Parmi ...
3.5 Les energy drink qui explosent
Le segment des boissons énergisantes connaît une croissance spectaculaire sur le marché des BRSA. En ****, il enregistre une hausse de +**,* % en volume et de +*,* % en valeur (***). Il s’agit, de loin, de la progression la plus forte parmi tous les segments du marché, illustrant un phénomène d’explosion de la consommation.
Les boissons énergisantes, historiquement associées à une consommation ponctuelle (***) contribue à fidéliser cette cible.
Red Bull, Monster, Burn (***) est particulièrement marqué, renforçant leur pouvoir d’attraction.
Évolution des ventes de BRSA par segment France, ****, évolution en valeur et en volume (***) Source: ****
Fait marquant : la croissance en volume est plus de deux fois supérieure à la croissance en valeur, ce qui traduit une pression sur les prix ou un recours important aux promotions. Cela peut également indiquer l’essor des formats individuels ou la progression des ventes de marques moins chères, notamment les MDD ou marques secondaires.
Cette dynamique s’inscrit aussi dans un contexte de diversification du portefeuille produit : les consommateurs n’hésitent plus à tester des saveurs inédites, des versions sans sucre, ou des recettes enrichies en vitamines. L’innovation constante alimente la rotation en rayon.
3.6 Les bouteilles d'eau, un concurrent qui prend en puissance
Bien qu’elles soient exclues du périmètre de la présente étude, les bouteilles d’eau constituent un segment adjacent à fort dynamisme qui exerce une pression concurrentielle croissante sur le marché des boissons rafraîchissantes sans alcool (***), contre **,* % pour les soft drinks et **,* % pour les jus de fruits.
Cette position intermédiaire leur confère un rôle de challenger puissant, d’autant plus qu’elles bénéficient d’une croissance constante du chiffre d’affaires, en hausse de +*,* % en **** par rapport à ****, soit davantage que les jus de fruits (***). Leur croissance est d’autant plus notable qu’elle s’inscrit dans une dynamique structurelle, portée par la demande des consommateurs pour des alternatives perçues comme plus naturelles, sans sucres ajoutés ni édulcorants.
Répartition des parts de marché par segment – BRSA France, ****, en % Source: ****
Si les eaux ne sont pas strictement classées dans les BRSA par les codes NAF, leur poids dans les linéaires et leur usage substituable dans les moments de consommation (***) capte une part croissante des intentions d’achat.
Ainsi, même si le champ de l’analyse s’arrête aux BRSA hors eaux, il convient de garder en tête ...
4 Analyse de l'offre
4.1. Une grande variété de BRSA existe
Les boissons rafraichissantes en France rassemblent plusieurs familles de produits. Les typologies de Boissons Rafraîchissantes Sans Alcool (***) englobent ces différentes familles de produits :
Les colas, Les boissons aux fruits plates ou pétillantes, Les limonades, lime, tonics, Les boissons à base de thé (***), Les eaux aromatisées, Les boissons sans sucre.
Les boissons rafraichissantes sans alcools rassemblent deux grandes familles : les Soft drinks et les sirops et concentrés.
Deux ensembles constituent les BRSA :
Les boissons gazeuses : concoctées grâce à un mélange d’eaux gazeuses et de concentrés divers. Il y a bien sûr les colas, les bitters, les tonics, sodas aromatisés, boissons énergisantes et gazeuses aux fruits. Les boissons aux fruits plates : la composition est simple, de l’eau, du sucre et un minimum de **% de jus de fruits. Peuvent contenir des colorants et correcteurs de goût.
La préparation des sodas requiert trois éléments principaux que sont :
L’eau : **% à **% d’eau constitue le soda, et cette eau subit plusieurs types de traitement pour l’adoucir ou la déferrer. Le sucre : *% à **% de sucre, principalement du saccharose (***). Le concentré : provenant principalement de l’étranger.
Les jus de fruits et les nectars sont ...
4.2 Une nouvelle tendance de l’offre : les aromatisations solides
En réponse à la démocratisation des gourdes et à la volonté croissante des consommateurs de réduire leur consommation de plastique, une nouvelle catégorie de produits gagne du terrain dans l’univers des BRSA : les aromatisations solides. Ces produits se présentent sous forme de pastilles, de cubes ou de microdrinks à dissoudre dans l’eau. Leur promesse : transformer l’eau plate en boisson aromatisée, sans sucre ou avec un apport réduit, tout en étant pratique, légère et durable. Ce positionnement s'inscrit parfaitement dans les préoccupations actuelles en matière de santé, d’écologie et de nomadisme.
Waterdrop, leader du segment, a été fondée par l’Autrichien Martin Murray en ****. La marque s’est fait connaître grâce à ses microdrinks, des pastilles de la taille d’un cachet d’aspirine, sans sucres ajoutés (***), à dissoudre dans une bouteille d’eau. Après des débuts en ligne, la marque a rapidement élargi sa présence en grande distribution française, avec des référencements :
nationaux chez Auchan, en test chez Carrefour, Monoprix, E. Leclerc et Système U, et en développement dans les pharmacies, où les produits peuvent bénéficier du ...
4.3 L'offre en sodas sans sucre
« Sans sucre » a remplacé « diététique » pour de nombreuses boissons sans calories. Les sodas Canada Dry et Schweppes, *Up, A&W et Sunkist, produits par Keurig Dr Pepper, étiquettent désormais leurs boissons diététiques « sans sucre ». (***)
Au cours des dernières années, les boissons portant la mention "Zéro" ou "sans sucre" ont connu une forte croissance dans le rayon des boissons rafraîchissantes. Depuis la sortie du célèbre Coca-Cola Zéro en ****, Oasis, Lipton Ice Tea, Orangina, Schweppes ou encore la limonade artisanale Lorina ont commencé à arborer ce symbole signifiant l'absence de sucre sur leurs emballages.
Bien que nous souhaiterions que les choses soient différentes, les sodas diététiques ne sont pas des aliments sains. Les qualifier de "sains" est un abus de langage. Voici quelques éléments à prendre en compte pour faire votre choix.
Sodas à l'aspartame : Bien qu'il n'y ait pas eu de lien définitif entre l'aspartame et la mauvaise santé, il est toujours sage de limiter la quantité que vous consommez. Recherchez des sodas diététiques qui utilisent des alternatives, comme la stévia ou du vrai jus de fruit pour sucrer leur produit. Sodas acidulés : Un ...
4.4 Les partenariats événementiels : un levier stratégique de croissance pour les BRSA
En ****, les eaux et les boissons rafraîchissantes sans alcool (***), mais ont aussi réussi à s’imposer sur des segments jusque-là captés par des marques nationales leaders, à l’image des boissons à base de thé.
À l’horizon ****, la pression sur le pouvoir d’achat des ménages pourrait inciter les consommateurs à arbitrer davantage leurs achats, en se tournant vers des produits de gamme inférieure ou perçus comme non essentiels. Pourtant, une autre variable d’activation commerciale vient rééquilibrer cette tendance : les partenariats événementiels, notamment avec les grands rendez-vous sportifs.
En tant que Partenaire Mondial des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris ****, Coca-Cola déploie une stratégie d’engagement sans précédent. Objectif : faire des Jeux un moment de partage, d’inclusion et de visibilité pour ses marques emblématiques comme Coca-Cola, Coca-Cola Sans Sucres et Fuze Tea.
Parmi les dispositifs mis en œuvre :
Campagne nationale pour recruter * *** porteurs de la flamme sur * *** participants, via un appel à candidatures ouvert à tous, promu sur *** millions de produits en rayons. Tournée estivale "Village Coca-Cola" dans ** villes (***) proposant animations, bornes de candidature et espaces de convivialité. Partenariat inédit avec GeoGuessr, jeu de géolocalisation très prisé ...
5 Règlementation
5.1 La "taxe soda" rebat les cartes
Entrée en vigueur le *er janvier ****, la taxe soda vise à limiter la consommation de boissons sucrées en France. Celle-ci concerne les jus de fruits avec du sucre ajouté, les eaux sucrées et les sodas, quel que soit leur circuit de distribution. [***] Elle est exigée au consommateur final.
Source: ****
Cette taxe est une menace pour les distributeurs de boissons, mais elle semble avoir été acceptée par les consommateurs.
Additifs et caféine :
En France, la législation sur les additifs dans les sodas est régie par le règlement européen relatif aux additifs alimentaires. Ce règlement énumère les additifs alimentaires autorisés et leurs conditions d'utilisation. Les fabricants de boissons sont tenus de respecter les quantités maximales autorisées pour chaque additif et de mentionner tous les additifs utilisés sur l'étiquette des produits [***].
En ce qui concerne la caféine dans les sodas, il n'y a pas de limite spécifique en France. Toutefois, la quantité de caféine dans les sodas doit être indiquée sur l'étiquette conformément à la réglementation européenne. Il est également important de noter que les boissons énergisantes contiennent souvent des quantités ...
5.2 Doublement de la taxe soda – Février 2025
Le ** février ****, l’Assemblée nationale a adopté la partie « recettes » du budget de la Sécurité sociale pour ****, incluant une mesure majeure pour le secteur des boissons rafraîchissantes sans alcool (***) : le doublement de la taxe soda. Cette taxe, instaurée en **** pour lutter contre la surconsommation de sucre, s’alourdit désormais pour les boissons à forte teneur en sucres ajoutés. Elle pourra représenter jusqu’à ** centimes d’euros supplémentaires par bouteille de *,* L.
L’impact économique est estimé à *** millions d’euros par les acteurs de la filière : producteurs de betteraves sucrières, fabricants de sucre, industriels de la boisson, grossistes et acteurs de la restauration. Ces derniers dénoncent une mesure qui pourrait, selon eux, déstabiliser l’ensemble de la chaîne de production et de distribution, notamment en raison de la forte implantation locale du secteur : plus de ** % des BRSA consommées en France sont produites sur le territoire national à partir de sucre français.
Évaluation sanitaire préalable – Étude TSE-R (***)
Une étude scientifique publiée en **** par le laboratoire Toulouse School of Economics – Research (***) avait anticipé les effets d’un renforcement de la fiscalité sur les boissons sucrées. Selon leurs ...
6 Positionnement des acteurs
6.1. Segmentation
6.2 Oeil de l'analyste
Contexte:
En ****, le marché des boissons rafraîchissantes sans alcool (***) progressent, ils demeurent secondaires, soulignant le rôle central des formats classiques dans la structuration du marché.
Grandes tendances:
*ʳᵉ tendance : Les hommes consomment davantage de BRSA que les femmesEn ****, ** % des hommes boivent des boissons sans alcool au moins une fois par mois, contre ** % des femmes. Cette différence se retrouve aussi dans une consommation hebdomadaire : ** % des hommes contre ** % des femmes, confirmant un écart de genre marqué dans les usages.
*ᵉ tendance : Les jeunes générations sont les plus consommatrices de BRSALes **–** ans (***), révélant une génération montante pour ce segment.
*ᵉ tendance : Les cocktails sans alcool séduisent davantage que les substituts classiquesEn ****, ** % des Français consomment des cocktails ou mocktails, contre ** % pour la bière sans alcool et ** % pour les spiritueux sans alcool. Cette préférence révèle une appétence pour des alternatives originales et festives, plutôt que pour des copies sans alcool de boissons alcoolisées.
*ᵉ tendance : Le tissu entrepreneurial des BRSA reste très concentré géographiquementEn ****, **,* % des entreprises du secteur BRSA sont situées hors des grandes aires métropolitaines. Toutefois, l’Île-de-France (***) concentrent une part significative ...
- Coca-Cola Groupe
- LSDH
- Britvic
- Eckes Granini
- Monin Sirop Groupe
- SPUR Jus
- Unisource
- Verger de Thau
- Vitamont
- SOJUFEL Provence Production
- Sautter Pom Or
- Routin Sirops
- Monte Bacco Group (La Maison Dominici)
- Beam Suntory
- Refresco
- Yumi
- Caprisun
- Joker (Eckes Granini France)
- Pulco (Suntory Group)
- Danao (Danone)
- Tropicana
- Actimel (Danone)
- Maytea (Suntory)
- Fuze tea (Coca-Cola)
- Tropico (Coca-Cola)
- Jomo
- Fanta (Coca-Cola)
- Perrier (Nestlé)
- Badoit (Danone)
- Arizona Beverages
- Biogroupe
- Antartic
- FASHIONRICO FR DRINKS
- Antartic
- Atelier Patrick Font
- Bharlev Industries
- Bigallet
- Biogroupe
- Brasseries De Bourbon
- Chan Ou Teung
- Chef Gondo
- Chung Fa Et Cie
- Coca Cola Europacific Partners France
- Coca Cola Production
- Cueilleur De Douceurs
- Cumpagnia Isulana Di Bivende
- Deco Jus
- Denel Confiture & Jus De Fruit Tropicaux
- Domaine De Laffitte
- Eca Europe
- Eckes Granini France Snc
- Elikatxo
- Embg (Sté Nouvelle Embg)
- Exploitation De Techniques Agro Alimentaire (Setaa)
- Eyguebelle
- Gargouil
- Gaspard Et Liotard
- Georges Monin
- Grand Sud Productions
- Guiot
- I M A G R A M
- Junatur
- Jus De Fruits Caraibes
- Jus Frais Developpement
- Kookabarra
- Ma Co Primeurs
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