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Synthèse de notre étude de marché
La consommation de viande bovine en France est estimée entre 1,2 et 1,5 million de tonnes par an
Le marché mondial de l'élevage bovin devrait atteindre 1160 milliards de dollars en 2025, avec un taux de croissance annuel de 7 %. Le cheptel mondial est d'environ de 1 milliard de têtes de bétail.
Les États-Unis restent le premier producteur de viande bovine, avec une production de 13 millions de tonnes.
Tendances du marché français des bovins
La France possède le plus grand cheptel bovin de l'Union européenne.
Le marché français de l'élevage bovin connait des difficultés dues à la baisse régulière de la consommation de viande bovine particulièrement chez les jeunes consommateurs et à l'impact des préoccupations éthiques. Malgré cela, la France reste le premier pays de l'élevage bovin européen avec 17 à 18 millions de têtes de bétail, et de 3 et 4 millions d vaches laitières.
La consommation de plats préparés à base de viande est en hausse.
Le marché est également confronté à l'évolution des consommateurs à l'égard du bien-être animal et des préoccupations environnementales.
La production de viande de bétail biologique est un domaine dans lequel la France a pris une avance avec une production qui frôle les 85 000 tonnes.
Le pays est le premier exportateur mondial de bétail vivant, avec une part de marché stable d'environ 11 à 12 %.
Les éleveurs français se regroupent en coopératives. On note une baisse structurelle du nombre d'exploitations, qui est passé de plus de 215 000 à environ 157 000 en 2020.
Les producteurs sont pris en étau, avec des coûts d'alimentation en hausse et des prix au détail qui ont peu augmenté.
La politique agricole commune (PAC) prévoit des subventions, et à des lois telles qu'EGALIM II visent à prendre en compte les coûts de production dans la fixation des prix.
Acteurs du marché français de l'élevage bovin
- Agrial: Au premier rang des coopératives se trouve le groupe Agrial, qui dispose d'un portefeuille étendu dans le domaine de la production animale, qui s'étend à différents secteurs.
- Terrena, Arterie: autre coopérative significative
- Sodiial: Un autre géant coopératif notable est Sodiaal, un consortium axé sur les produits laitiers. .
- LDC: Dans le secteur privé, le groupe LDC est leader sur le marché de la production avicole, et bien que la volaille soit l'objectif principal, son engagement dans les activités d'élevage bovin génère des revenus considérables.
- Hendrix Genetics et Grimaud Frères: Ces entités se consacrent à la sélection génétique des animaux.
- Bigard, Charal, Socopa marques de viandes en grande distribution
à la compréhension de ce marché
Détail du contenu de l’étude de marché
Informations
- Nombre de pages : ~ 40 pages
- Format : Version digitale et PDF
- Dernière mise à jour :
Sommaire et extraits
1 Synthèse du marché
1.1 Introduction et périmètre d'étude
L’élevage bovin regroupe l’ensemble des activités servant à reproduire des races bovines au profit de la consommation humaine, notamment sur les segments de la viande et des produits laitiers.
Le marché des éleveurs bovins en France est, à l’image de l’ensemble des filières viande et lait, en légère difficulté. Les nouvelles habitudes de consommation ansi que les scandales révélés par l'association L214 ont largement participé à ternir l'image du secteur.
Pourtant, la France est un important vivier de têtes bovines, le premier au sein de l’Union européenne. Les exploitants français sont donc largement dominants sur ce marché fortement réglementé à l’échelle européenne, et proposent des produits à plus haute valeur ajoutée qui résistent davantage à cette décroissance du secteur. En outre, l’élevage intensif, avec des exploitations de milliers de bovins, n’existe quasiment pas en France.
Le nombre d’exploitations a considérablement diminué au cours des 15 dernières années. Face aux fortes pressions déflationnistes et à la baisse structurelle de la consommation de viande, de nombreux petits exploitants ont déposé le bilan tandis que d’autres se sont regroupés au sein de groupements de producteurs ou de coopératives.
Le poids des moyennes et grandes exploitations agricoles, qui élèvent la quasi-totalité du cheptel français, s’est ainsi nettement accru. Les exploitants agricoles exercent généralement sous forme individuelle. Ils peuvent également adhérer à des coopératives, qui agissent en organisation de producteurs, chargées de valoriser la production de leurs adhérents. Les plus grands acteurs, comme Terrena ou Agrial, interviennent sur toute la chaîne de valeur des filières viandes, de l’élevage à la transformation.
1.2 Le marché mondial de l'élevage de bovins
Le marché mondial de l'élevage de bovins devrait atteindre ****,** milliards de dollars en ****, avec un TCAM de * %, soit une augmentation totale de ** % entre **** et ****. Cette hausse sera tirée notamment par la croissance démographique, l'automation de l'industrie et l'innovation, ainsi que la montée en gamme de l'offre.
Evolution et estimation du marché mondial de l'élevage de bovins Monde, ****-****, En milliards de dollars Source: ****
Depuis ****, le nombre de têtes bovines a connu une baisse structurelle de * milliard de têtes en **** à *** millions en ****. Le marché connaît ainsi un rebond depuis deux ans avec des prévisions pour **** faisant repasser le marché au dessus de la barre du milliard de têtes bovines.
Evolution du nombre de têtes bovines dans le monde Monde, ****-****, en millions de tête Source : Réussir Les États-Unis sont les premiers producteurs mondiaux. En ****, la production de viande bovine aux États-Unis a atteint **,* millions de tonnes métriques. La production de viande bovine semble suivre une tendance positive aux États-Unis. Plus de **,** millions de bovins ont été abattus annuellement dans le commerce et dans les fermes aux États-Unis en ****, contre ** millions l'année précédente.
Répartition de ...
1.3 Un marché français à double vitesse
La France détient le premier cheptel de bovins en Europe (***).
Evolution du cheptel bovin français en milliers de têtes France, ****-****? en milliers de têtes bovines Source: ****
La France constitue ainsi un poids lourd européen de l’élevage grâce à de solides positions dans les principales filières en matière de cheptels ou d’abattages.
Poids du cheptel bovin français en Europe France, ****, en millions de tête Source : Agreste
1.4 La France reine des exportations sur la scène européenne
La France est un poids lourd sur le marché international des animaux d’élevage vivants et se positionne comme le premier exportateur mondial, loin devant ses deux principaux concurrents : les Pays-Bas et le Danemark. L’Hexagone concentre ainsi **% des exportations mondiales d’animaux d’élevage, une part stable depuis huit ans.
Les exportations françaises d’animaux d’élevage vivants ont reculé de *% en valeur en ****, notamment en raison d’un net repli des ventes vers l’Espagne (***) qui a engendré un repli des échanges commerciaux.
Evolution des exportations françaises d’animaux d’élevage vivants par pays France, ****-****, en milliards d'euros Source: ****
Le solde commercial de la France en animaux d’élevage est largement excédentaire (***). Le pays occupe une place essentielle dans la filière bovine hexagonale et importe chaque année *** *** à *** *** broutard.
L’Hexagone doit notamment son rang à sa très bonne réputation à l’international. Les filières agricoles tricolores exportent principalement aux voisins européens (***) Le poids des exportations tricolores dans les échanges mondiaux de bétails et volailles vivants est stable depuis une dizaine d’années. Dans un contexte de mondialisation des échanges, d’autres pays tels que les Pays-Bas, le Canada ou ...
2 Analyse de la demande
2.1 Analyse de la demande : une consommation de viande toujours en baisse
Malgré la reprise de l’activité sur les circuits RHF (***), la demande intérieure en produits issus de l’élevage s’est légèrement repliée en ****. Certes, la réouverture des restaurants à partir du mois de juin a entrainé une hausse des besoins en produits alimentaires. Mais dans le même temps, la demande en provenance des circuits de vente au détail reculé, ce qui explique une demande domestique en léger repli en produits d’origine animale.
Toutefois, les ventes de certains produits comme les plats préparés à base de viande ont progressé en dépit du retour à la consommation hors foyer des ménages français. En raison de cet effet de transfert, la concurrence étrangère s’est en outre accrue. En effet, les restaurateurs achètent en grande partie de la viande importée tandis que la production des éleveurs français est dirigée principalement vers les GMS et les circuits alternatifs.
Répartition et évolution de la consommation de viande France, ****-****-**** Source: ****
Dans le rapport publié par FranceAgriMer en ****, on estimait la consommation de viande des Français à **,* milliards d'euros ****. Les achats de produits finis par les ménages ...
2.2 Tendances de la demande et sonnette d'alarme pour le secteur de l'élevage de bovin
Plus grands consommateurs de viandes bovines en Europe, les Français sont pourtant de plus en plus nombreux à lui tourner le dos depuis ** ans. Face à une demande en volume en repli et une concurrence étrangère grandissante, le cheptel bovin français se réduit dangereusement. Pour autant, lorsqu’on les interroge, les Français plaident pour consommer davantage de produits locaux et responsables et considèraient à **% les agriculteurs comme un maillon essentiel de l’économie du pays. Annoncé par le gouvernement en septembre ****, l’enveloppe de *,* milliard d'euros accordé au secteur de l'agroalimentaire dans le cadre du plan de relance permettra également d’aller dans ce sens, notamment en modernisant les abattoirs (***).
Il faut bien comprendre ici que la baisse de la consommation individuelle de viandes est une tendance structurelle en France. Elle est liée à l’évolution des habitudes de consommation (***). Cette dynamique soumet des produits alternatifs concurrents comme la viande d’origine végétale ou la viande artificielle.
Sondage sur les régimes alimentaires des français France, ****, % Source: ****
La RHF est aussi un débouché important de la filière bovine (***). La demande adressée par les restaurants traditionnels, les fast-foods, les cafétérias et ...
2.3 La viande bio de plus en plus sollicitée
D'après un sondage IFOP pour Interbev, parmi les Français qui consomment de la viande (***), avant de rester stable en fluctuant de +/- * points depuis.
La fréquence de consommation de viande bio France, ****, en % Source: ****
Dans le détail, c'est chez les plus de ** ans (***) que la proportion de consommateurs de viande bio est la plus importante. Les principales raisons de la consommation de viande bio sont le respect du bien-être animal, le bénéfice pour la santé et le contrôle sanitaire plus important. Les raisons de la consommation de viande bio France France, ****, en % Source : Agreste Les Français trouvent majoritairement justifié (***). La légitimité perçue d’une vente plus chère de viande bio par rapport à de la viande non bio France France, ****, % Source : IFOP
3 Structure du marché
3.1 Rétrospective de la production bovine et prévisions pour 2022
En ****, la production des éleveurs français progressera de *% en valeur. En revanche, en volume, les ventes reculeront de nouveau dans un contexte de « normalisation » de la consommation alimentaire et de déclin progressif de la consommation de viande. Dans le détail, l’activité des éleveurs sera seulement stimulée par la hausse des prix à la production.
Evolution de la production agricole en valeur absolue et prévisions pour **** France, ****-****, en milliards d'euros Source: ****
Le nombre d'exploitations fait face à une baisse structurelle qui dure depuis ****. Selon Eurostat, le nombre d'exploitations de production bovine en France est passé de *** *** en **** à quelques *** *** en ****.
Evolution et comparaison du nombre d'exploitation bovine France, ****-****-****-****, en milliers Source : Eurostat Le cours des intrants (***) utilisés dans l’alimentation animale devrait se maintenir à un haut niveau au moins tout au long du premier semestre. Dans ce contexte, le phénomène inflationniste se poursuivra, soutenant certes les ventes en valeur de l’élevage français, mais les forçant à comprimer leurs marges, voire à vendre à perte. Structure de la production animale par produit et poids de d'élevage bovin (***) France, **** Source : Eurostat Evolution du volume d'abattage de gros bovins (***) France, ****-****, en milliers de ...
3.2 Descriptif des étapes d'élevage et composition du cheptel français
La viande bovine consommée en France est issue de ces * troupeaux :
Elevage allaitant : Les veaux élevés « sous la mère » (***).- En savoir plus sur les races à viande Elevages laitiers : Les veaux sont élevés en majeure partie pour la production de veaux de boucherie (***).
Les élevages laitiers sont composés de races mixtes et laitières. Arrivées au terme de leur production de lait, les vaches de race laitière ou mixte sont commercialisées pour leur viande après une période de préparation appelée « engraissement » qui dure * à * mois : elles sont alors appelées vache de réforme et représentent plus de la moitié de notre consommation de viande bovine.
Côté chiffres, le cheptel laitier se replie de *,* % (***). Il est intéressant de noter que les effectifs de femelles laitières sont inférieurs à ceux de l’an dernier, quelle que soit la classe d’âge considérée.
En effet, Le cheptel allaitant est en légère baisse (***). Ce sont les mâles de * à ** mois qui sont plus nombreux qu’un an plus tôt, la tendance est à la baisse dans les autres catégories.
Côté naissance, en cumul ...
3.3 La puissance des coopératives et des industriels pour rester compétitifs à l'échelle européenne et mondiale
Les coopératives agricoles dominent largement le secteur de l’élevage. Elles agissent en tant que producteurs, collecteurs auprès des agriculteurs et prestataires de services. L’élevage en France est dominé par plusieurs coopératives agricoles de grande envergure. Le groupe coopératif Agrial occupe la première place du classement et se distingue par une production animale très diversifiée. À ses côtés, la coopérative Sodiaal, spécialisée dans la production laitière, comptabilise ** *** éleveurs qui lui ont permis de collecter *,* milliards de litres de lait en ****, soit près de **% de la collecte nationale.
Les leaders du marché de l'élevage bovin et leur poids en France France, ****, en milliards d'euros Source: ****
Aux côtés des groupes coopératifs, qui dominent largement l’élevage tricolore, plusieurs agroindustriels privés ayant intégré l’amont affichent également de fortes positions. Parmi eux, le groupe LDC, leader incontesté de la production de volaille, réalise près *** M€ de chiffre d’affaires grâce à ses activités d’élevage. La filière compte également des acteurs spécialisés dans des activités d’élevage destinées à la consommation finale et plusieurs opérateurs produisant ...
4 Analyse de l'offre
4.1 Tendance de l'offre : bien-être animal et les circuits courts
Le bien-être animal, enjeu principal pour les abattoirs
Depuis plusieurs années, le thème du bien-être animal dans les abattoirs s'est largement développé, notamment suite à des vidéos diffusées par L*** qui ont interpellé l'opinion. [***]
Le plan France Relance, lancé en décembre ****, prévoit une enveloppe de *** millions d'euros dédiée à la modernisation des abattoirs toutes espèces confondues, afin d'améliorer le bien-être des animaux et les conditions de travail. Ce plan accompagne pour l'instant *** projets sélectionnés de modernisation sur l’ensemble du territoire, dont ** incluent des dispositifs de contrôle par vidéosurveillance. Les aides attribuées s’échelonnent de * *** euros à * millions d’euros, avec une moyenne de *** *** euros. [***] L'abattoir prestataire Quintin Viandes bénéficie par exemple d'un apport de *** ***€ par France Relance pour moderniser l’outil d’abattage dans l’objectif d’améliorer la protection animale et les conditions de travail dans l’abattoir.
Des initiatives RSE se développent également au sein des abattoirs. Le groupe Bigard a par exemple lancé en **** au sein de ses établissements une démarche volontaire non-obligatoire d'audits inopinés par une tierce partie. L'audit est réalisé par un ...
4.2 Analyse des prix dans un contexte inflationniste
L’alimentation animale représente une part significative des coûts de production des éleveurs (***). Or, en ****, l’indice des prix de l’alimentation animale a bondi de **%. Dans un contexte de forte demande mondiale, de prix de l’énergie élevé et des conditions météorologiques défavorables, les prix de pratiquement toutes les matières premières ont explosé. En revanche, bénéficiant de stocks de matières premières à moindres coûts de l’exercice précédent, les éleveurs ont revalorisé leurs tarifs de seulement *%.
Evolution de l'Indice de prix de l'alimentation animale (***) France, ****-****, % des variations annuelles Source: ****
Les prix à la production des viandes bovines ont progressé en ****. Face à une offre qui reste limitée et une demande soutenue, les prix des gros bovins sont en hausse sur un an (***). Avec le déclin du commerce international, la réduction des importations a affaibli la pression concurrentielle sur les prix venue des industriels étrangers, notamment celle des Pays-Bas ou de l’Irlande.
Prix à la production de viandes bovines, frais ou réfrigérées France, ****-****, indice base *** en **** Source: ****
Le graphique suivant montre l'évolution du prix d'un panier moyen d'un kilogramme de viande ...
5 Règlementation
5.1 Politique Agricole Commune (PAC)
Depuis ****, la PAC a pour but de réguler les marchés agricoles tout en garantissant un haut niveau de sécurité et d’approvisionnement en assurant un niveau de vie équitable aux agriculteurs. Deux leviers sont ainsi utilisés par les pouvoirs publics pour réaliser ses objectifs :
Le contrôle des prix, avec des quotas ou des prix plafonds ; Les subventions, décidées en avance pour * ans.
Le cas français au sein de l’Union Européenne est intéressant puisque le pays est le premier bénéficiaire de la PAC en termes de subventions : entre **** et ****, *,* milliards d’euros ont été ou vont être alloués au pays, permettant à la moitié des agriculteurs français de ne pas être déficitaires.
Parmi les nouvelles réglementations au sein de la Politique Agricole Commune, on peut citer la fin des quotas laitiers décidée en **** et mise en place en ****. Celle-ci a permis une libéralisation du marché, entraînant ainsi un excès d’offre et donc des prix à la baisse. En conséquence, de nombreux éleveurs ont abattu leur bétail pour le transformer en viande, et la proportion de vaches laitières ...
5.2 EGALIM II
La loi Egalim II doit permettre de compléter les dispositions d’Egalim I, votée en ****.Elle vise à compenser la faiblesse du pouvoir de marché des agriculteurs et des éleveurs en encadrant la détermination des prix pour prendre systématiquement en compte l’évolution des coûts de production. Mais cette législation dispose d’un cadre d’application très limité : elle encadre seulement les contrats conclus entre les éleveurs et les entreprises privées. Or la majorité des éleveurs sont adhérents à une coopérative, là où les prix d’achats sont fixés par le conseil d’administration de la coopérative. Pour certains produits (***), les éleveurs disposent d’ailleurs souvent d’un engagement exclusif auprès d’une coopérative qui les empêche de travailler avec une entreprise privée. Par conséquent, le mécanisme contractuel d’EGalim II sera inapplicable pour les éleveurs français adhérents à des coopératives.Autre problème, dans cette nouvelle loi, les coopératives sont uniquement concernées par des mesures d’incitation plutôt que de contraintes. Dans ce contexte, les éleveurs pourraient être tentés de se tourner davantage vers des groupes privés, ...
6 Positionnement des acteurs
6.1 Segmentation
- Agrial Coopérative Primeal
- Sodiaal Groupe (Coopérative)
- Terrena (Coopérative)
- Hendrics Genetics France
- Serval
- Innoval
- Antelliq Allflex (Merck Group)
- Celia Cooperative Groupe
- Bleu Blanc Coeur
- Ferme des 1000 vaches (Groupe Ramery)
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